L’histoire de la chemise blanche remonte à très, très longtemps. Qu’on en porte au quotidien ou ponctuellement pour des grandes occasions, on en a tous une dans son armoire. Mais comme beaucoup de choses dans la vie, la chemise blanche fait partie des incontournables de son domaine sans que l’on sache vraiment pourquoi. Retour sur son histoire.
La chemise blanche dans l’histoire
Un simple sous-vêtement du Moyen-Âge
L’histoire de la chemise blanche remonte à l’Antiquité. Jusqu’au Moyen-Âge, elle est utilisée comme sous-vêtement. Portée sous une robe pour les femmes, ou sous une tunique chez les hommes, c’est un vêtement mixte, non genré. La chemise sert à protéger le corps du froid mais aussi des vêtements plus désagréables que l’on porte par dessus, comme les pulls en laine qui grattent beaucoup à l’époque. Un sous-vêtement pratique et purement utilitaire, qui n’est jamais dévoilé en public. La chemise est blanche, un symbole de propreté mais aussi un vêtement pur, non-teint. À cette époque, il n’est pas recommandé de porter des vêtements teints à même la peau.
La Blanchisseuse - Jean-Baptiste Greuze, 1761
Une distinction sociale à la Renaissance
C’est à partir du XIVè siècle que la chemise blanche commence à se dévoiler chez les hommes. D’abord, c’est le col et les poignets qui deviennent visibles. Tout au long de la Renaissance, l’exubérance des chemises n’a pas de limites : soieries, collerettes, fraises, manches bouffantes… Les détails sont de plus en plus fous, et la chemise blanche devient un signe de noblesse et de prospérité. Comme seuls les plus riches pouvaient changer de chemise régulièrement, on invente les cols amovibles. Ainsi, les cols restent immaculés même si la chemise n’a pas pu être lavée, et les apparences sont sauves. Cette tendance, qui se répand d’abord dans la haute société, fini par arriver dans la grande et petite bourgeoisie. De cette époque, on garde encore l’expression des “cols blancs” qui désigne les cadres supérieurs de l’ère industrielle, en contraste avec les bleus de travail portés par les ouvriers de la classe populaire.
A gauche : Autoportrait - Scipione Pulzone, 1574 / A droite : Portrait d'un jeune homme - Federico Barocci, entre 1580 et 1585
Le Gentleman du XIXè siècle
À partir du XIXè siècle, les bourgeois prennent le pouvoir. Ce sont eux qui possèdent l’argent, dont le pouvoir dépasse celui du sang. C’est à ce moment-là qu’apparaissent les Dandys et autres Gentleman Farmers en Angleterre, au style élégant et raffiné largement imité en France. La chemise se fait plus simple, plus classe et de plus en plus sobre dans ses lignes comme dans ses détails. Les femmes continuent à porter la chemise comme un sous-vêtement, en dessous de leur corset. Seuls les hommes laissent apparaitre leurs chemises.
A gauche : Portrait of a Gentleman Farmer - William Evans (1798–1877), non daté / A droite : Portrait de Jules Barbey d'Aurevilly - Émile Lévy, 1882
La révolution féminine du XXè siècle
Après la Première Guerre Mondiale, les femmes conservent un style androgyne, et ne souhaitent pas revenir au style d’avant guerre. C’est à cette époque qu’elles commencent à porter des chemises d’hommes, comme on peut le voir sur les stars hollywoodiennes comme Marlène Dietrich, Katharine Hepburn ou encore Greta Garbo. Mais c’est dans les années 50, avec des femmes comme Marilyn Monroe, Grace Kelly ou Audrey Hepburn que la chemise blanche d’homme devient un emblème féministe et féminin. Portée légèrement ouverte, avec une jupe courte, elle s’ancre dans le vestiaire de la femme comme une pièce polyvalente, glamour et revendicatrice dans le combat pour l’égalité des sexes.
A gauche : Marylin Monroe - Crédit photo : Getty / A droite : Audrey Hepburn dans le film Diamants sur canapé en 1961 - Crédit photo : Photoshot / ABACA
La chemise blanche chez Sème
La mode a beaucoup évolué, et la chemise blanche avec. Vêtement porté par tous et dans toutes les classes sociales depuis l’Antiquité, elle a aujourd’hui toujours sa place dans nos dressings. Chez Sème, on a à coeur de vous proposer des basiques bien pensés, de qualité, et 100% made in France. La chemise blanche était alors une évidence pour nous !
Un vêtement mixte
Chez Sème, on revient aux origines du vêtement en vous proposant un vestiaire mixte. Un unisexe amélioré, où vous trouverez les mêmes produits pour l’homme et la femme. La différence, c’est qu’ils sont adaptés pour répondre aux différences morphologiques. La chemise blanche Sème se décline ainsi pour l’homme et la femme, pour que chacun y trouve son bonheur.
Une chemise comme moyen d’expression
Pour nous, la chemise blanche Sème constitue la base d’une tenue. Sobre mais élégante, elle peut s’adapter à tous vos looks, en toutes circonstances. En fonction de vos goûts, de vos envies et de la saison, elle peut se porter avec tout. Elle vous permet de laisser libre court à votre imagination, pour que vous puissiez vous l’approprier pleinement. Homme ou femme, la chemise devient un moyen d’exprimer votre personnalité à travers votre style, comme la toile blanche d’un artiste que l’on vient agrémenter.
Des détails qui font toute la différence
Le premier atout de cette chemise est autant visuel que sensoriel. Sa popeline de coton bio fabriquée par Emanuel Lang est tellement qualitative que cela vous saute aux yeux. Un tissu au poids idéal et 100% made in France du tissage à la confection, qui apporte douceur et tenue à votre chemise. Quand on regarde de plus près, on distingue des finitions impeccables, des boutons raffinés, des surpiqûres discrètes et parfaitement réalisées. Un travail d’orfèvre, pour une chemise d’une qualité irréprochable, qui traversera les années avec vous.
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